lundi 12 octobre 2015

Arnold Böcklin et Max Reger

Au tournant du siècle dernier, le peintre suisse Arnold Böcklin se trouvait à l'apogée de la gloire. Deux grandes expositions organisée à Hambourg et à Berlin en 1897 attirèrent un afflux sans précédent de visiteurs. Effi Briest, l'héroïne du célèbre roman de Theodor Fontane, est également représenté en train d'admirer la toile de Böcklin Champs Elysées à la Galerie Nationale de Berlin.

Peu de temps après, les toiles de Böcklin enflamment l'imagination créatrice de nombreux compositeurs Outre Felix Weingartner (Champs Elysées) et Serge Rachmaninov (L'Île de morts) il faut cite ici Max Reger (1873-1916). A propos de ses quatre poèmes symphoniques pour grand orchestre d'après Arnold Böcklin, il parlait lui-même d'une "incursion dans la musique à programme". L'opus 128 de Reger - dont les mouvements portent les titres l'ermite jouant du violon - le jeu des vagues - lîle morte - Bacchanale fut créé le 12 octobre 1913 sous la direction de Hermann Abendroth.



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